Monter les motos neuves n'était pas une science exacte!
Elles arrivaient en caisse avec tout l'avant, les roues et les échappements démontés. Et là, on s'appercevait que les cables et le faisseau électrique n'étaient pas montés du bon côté, ou bien beaucoup trop court, que le réservoir d'huile était de travers, etc...
Une fois une T150 nous a pris plusieurs jours avant qu'on arrive à la faire tenir en un seul morceau! J'ai bien dit une Triumph!
Mais on savait être humbles et on considérait que c'était une grande chance de disposer de telles motos, même tordues, contrairement aux éternels râleurs qui exigent la perfection partout même quand c'est pas possible. Ceux là, tu leur file une moto performante et pas chère, ils trouvent encore le moyen de te faire un trou dans la tête pour une trace de camboui que tu as laissé sur le rétroviseur, peine à jouir, va!
De toute façon, je te rassure: on avait aussi des MV Agusta, les motos les plus chères du monde, et c'était presque pire, avec la qualité italienne de l'époque en prime!
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