merci pour ta réponse "le bouclier", mais la question reste toujours en suspens dans notre service : je suis en commissariat province où la seule station directrice sur les ondes est le chef de poste du ciat. L'autre-soir une chasse a débuté après un voleur de voiture qui a pris des risques démesurés pour ne pas se constituer prisonnier. Un barrage a été improvisé afin de stopper l'auteur, et celui-ci a fini sa course en emboutissant un vl, apparemment volontairement, puisqu'il avait une échappatoire possible (pas de blessé ouf). Selon certains, le barrage bloquant est interdit, selon d'autres il est autorisé. Les premiers affirment que le fuyard doit avoir une échappée possible, les seconds disent que non. Une règlementation de 1959 (!) donnait raison aux seconds mais elle a été depuis abrogée et je ne trouve pas d'autres textes à ce sujet. En fait, en envisageant toujours le pire, je crois que notre responsabilité de policier peut toujours être mise en cause : si l'auteur se tue en percutant le fameux barrage total de police, mais aussi si on lui laisse une échappatoire qui lui permet de poursuivre sa folie, il peut très bien 30 secondes plus tard renverser un motard ou percuter un automobiliste qui ne faisait que passer... (Et là aussi on peut te reprocher de ne pas l'avoir bloqué avant ce drame puisque tu n'auras pas tout mis en oeuvre pour ne plus mettre la vie des autres en danger). Il serait donc intéressant de savoir ce que l'on peut faire dans ce cas de figure. Après, je sais bien évidemment que tout peut être question d'écriture, mais justement, si notre saisine fait état d'une règle en notre faveur, on a moins de chance d'être enquiquiné... merci !
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