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J'ai pas l'habitude de dénigrer l'esprit paysan, les vaches, les charrues, tout çà...

Mais là, tu fais de la mécanique, Gaetan, pas sur un abrevoir, mais sur une moto.

Réfléchis: si un collerette est vissée à fond, elle bute au fond de son logement en écrasant son joint avec le collet du tube. l'effort sur la bague est alors un effort d'arrachement, pas un effort de rotation. C'était illusoire de vouloir sopper la bague en rotation à coupe de pointeau: l'alu et le laiton sont mous, ce n'est pas un coup de pointeau qui peut les empêcher de glisser l'un sur l'autre, surtout pas au couple de serrage utilisé ici.
Il aurait fallu réfléchir, mais mieux, et vérifier que les collerettes vissent jusqu'au bout avant d'utiliser la moindre force.
La fixation arrière est éprouvée depuis 1979, mais tu peux mettre un silent block si tu veux.

Pour l'embrayage, malgré mes 54 kg (54, s'il te plait, pas 50!), je n'ai jamais utilisé de chef à choc, et surtout pas à ce genre d'endroit.
Cet écrou a besoin d'être serré à 10 m/kg et il en faudrait deux comme toi à appuyer sur la clef. Il faut d'abord solidariser la noix et la cloche (deux disques boulonnés ou l'outil Norton). J'utilise une clef à oeil de la bonne taille. Je frappe cette clef au marteau en contrôlant l'angle de rotation de l'écrou par rapport à n'importe quel repère sur la cloche. C'est l'INERTIE qui se charge du serrage.
C'est le seul moyen d'obtenir un serrage puissant et progressif.
Méfie toi: on fait souvent des bêtises regrêtables par précipitation dans ce genre de situation, ça m'est souvent arrivé.
Va pas abimer ton arbre primaire, manquerait plus que çà:

Je t'avais bien dit lundi, que je n'avais pas frêné l'écrou! L'embrayage pouvait pas se dérègler tout seul à ce point là!

As tu controlé l'alternateur, pour ne pas démonter une autre fois?