Méthanol


https://www.caaquebec.com/fr/sur-la-route/interets-publics/dossier-essence/substituts-a-lessence/

Ce texte vient du CAA-Québec l'équivalent du AAA-USA

De tous les carburants susceptibles de remplacer le pétrole dans un futur rapproché, le méthanol vient en tête de liste. En effet, ce liquide, appelé aussi alcool de bois ou alcool méthylique, possède de belles qualités comme un indice d'octane élevé et des émissions moins polluantes en CO2, une des causes de l'effet de serre. De plus, l'alcool méthylique ne produit pas de ces hydrocarbures non brûlés qui engendrent la formation d'ozone à la surface de la terre; on sait que cet ozone s'avère l’un des responsables de la formation du smog. Enfin, la combustion du méthanol n’encrasse pas le moteur des véhicules.

Malheureusement, le méthanol n'a pas que des qualités. En effet, ce carburant est très toxique et il peut pénétrer dans le corps par inhalation ou en traversant la barrière de la peau. Comme il ne s’évapore pas rapidement, les démarrages sont plus laborieux par temps froid. En plein jour, le méthanol brûle en produisant une flamme absolument claire, donc invisible. De plus, il est sans odeur, alors on ne peut en détecter la présence par l’odorat. Le méthanol étant très corrosif, il faut utiliser des matériaux spécifiques que ce carburant ne fera pas rouiller. Et comme il a un potentiel énergétique assez limité, le méthanol exige l’utilisation d’un réservoir deux fois plus grand pour couvrir la même distance qu’avec un moteur à essence.

En mélangeant de l’essence au méthanol, Chrysler, Ford et GM ont surmonté certaines de ces difficultés, comme le démarrage par temps froid et l’impossibilité de voir et de sentir le méthanol. Par contre, la production et l’utilisation du méthanol ont quand même des effets nuisibles sur l’environnement, puisqu’elles sont à l’origine d’émissions de CO2 et d’aldéhyde. Si on reconnaît que les aldéhydes constituent des irritants majeurs pour les yeux, c'est surtout le formaldéhyde qui préoccupe puisqu'on le croit cancérigène.

D'autre part, la production du méthanol à partir de charbon engendre environ deux fois plus de CO2 que la combustion de l’essence. En revanche, si le méthanol est produit à partir de gaz naturel, on émettra approximativement 10 % moins de CO2 qu’avec l'essence. Voilà deux difficultés auxquelles les ingénieurs devront se mesurer avant que le méthanol ne soit capable de remplacer avantageusement l’essence.

Yamaha Canada m'ont dit l'équivalent et si vous n'êtes pas d'accord avec le contenu de leurs études, écrivez à CAA-Québec, Yamaha-Canada, Chrysler, Ford ou GM
Selon moi, le méthanol pur est vraiment à déconseiller dans tout moteur à combustion interne, par contre en le mélangeant avec de l'essence on arrive à atteindre un certain compromis.