C'est l'âme du mono qui a guidé ma main,
Humble instrument de chair , volontiers je la donne .
Fontesque destrier , toujours tu vas , tu tonnes ,
Fidèle , chaque soir , tu me dis : à demain ?
Eve ! Comme Jacques et moi , l'entends-tu t'appeler ?
Quelqu'un m'a dit : mutine , elle a déja cédé
Depuis longtemps au charme du mono culbuté.
Farceuse cavalière , mais tu es pardonnée.
Puisqu'au même opium , nous sommes enivrés .
Vivement l'occasion , où paisible escadron
En groupe débonnaire par les monts nous irons !
Jouir des délices de ces voyages lents .
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