Ouais.
La Commando me rappelle des souvenirs que je n’ai pas. Moi qui rêvais d’une vie ou le Colonel viendrait me sortir de prison pour aller péter la gueule aux niakoués.
Alors le soir, après un pack de kro, je contemple ma Commando. Des phrases me reviennent en tête. « C’était pas not’ guerre mon Colonel », « pour survivre à la guerre, il faut devenir la guerre » des trucs forts, des trucs poignants, et pi des fois, quand je pense aux ptits gars, j’essuie une larme qui tombe au ralenti sur ma joue en contre jour pendant qu’une musique surgie de nulle part emplie l’atmosphère de Wagner. Ou de Jean Pierre François. Je sais plus bien.
Peut être plutôt du Jean Pierre François.
Je regarde ma Commando et je me dis, je te survivrais d’un amour vivant. Je comprends pas trop le sens mais je suis sûr que c’est beau. Putain, c’est beau. C’est pas comme la guerre. C’est moche la guerre. Mais en même temps c’est beau une Commando.
J’ai bon là ?
Et pourquoi t’as pas filé le lien sur le » motard intégriste » ? hein ? t’as peur que je me fasse lyncher dans le coin ?
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