Sur ces machines, la majorité des pannes peut être imputée aux propriétaires. Dés lors qu'on applique les préconisations du constructeur et qu'on adopte une conduite raisonnable, les Anglaises s'avèrent finalement très fiables. Peu d’amateurs le savent, pour la simple raison qu’ils ne s’y sont jamais essayés, trop occupés sans doute à modifier les caractéristiques de ces machines qui se suffisent pourtant à elles-mêmes. N’étant pas d’un naturel ingrat, je profite du forum pour les remercier, car c’est à eux que je dois les 800 kg de pièces détachées constitués à la faveur de la grande épidémie japonaise des années 70.
Je n’ai pas possédé beaucoup de machines, mais je me souviens d’avoir effectué l’aller Granville (Manche ) et retour de nuit SVP, soit 800 km dans la même journée avec une A65 réputée fragile, sans avoir eu à vérifier autre chose que le niveau de carburant. Enfin je garde le meilleur pour la fin, avec le cas de mon frère qui, après avoir parcouru sans problème majeur 45.000 km en Triumph TR6 pour sont trajet-travail quotidien (60 km par tous les temps) s’en est séparé au profit de la toute nouvelle BMW R100 qui lui a convenablement ruiné les bottes à la suite d’une... fuite d’huile ! Trop tard hélas pour racheter la fidèle TR6 entièrement d’origine, partie rejoindre une centaine de ses vaillantes sœurs dans une collection privée.
Ces deux machines avaient quelques points communs : anglaises, achetées moteur HS mais complètement en configuration d’origine, puis remontées dans les règles de l’art, sans plus, sans allumage électronique, et utilisées ensuite comme des Anglaises.
Essayez, et vous verrez : le moral reviendra tout seul.
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