Antiquaire malgré lui
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Les techniques modernes
cherchant à minimiser les inventaires, vous ne trouverez pas ça chez Moto
Montréal: ici les rayons des étagères regorgent de pièces anglaises
méticuleusement classifiées. Marcher parmi les allées de pièces donne
l'impression de voyager dans le temps. Des carburateurs Amal neufs dans leurs
boîtes, des échappements, des selles, des petites pièces enveloppées dans des
journaux britanniques... On voudrait admirer le tout bien assis dans un coin,
en mangeant un fish and chips et en sirotant une Guinness en silence. Peu importe la pièce, elle risque d'être là, Lorsqu'elle
n'est plus disponible du fabricant, il y a de bonnes chance que Moto
Montréal l'ait elle-même fait fabriquer. En discutant, on sent que
Stewart aimerait qu'un plus grand nombre de vieilles anglaises se retrouvent
sur la route et non sous une cloche de verre. |
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Moto Montréal, c'est plus qu'un marchand de pièces et un
concessionnaire de nouvelles Triumph. C'est d'abord une famille, des deux
côtés du comptoir. |
Des motos
vieilles et neuves à la fois
L'intérêt
suscité par les motos antiques est suffisamment important pour que les grands
fabricants tentent d'en profiter en mettant sur le marché des motos neuves
exécutées à la sauce ancienne. Diverses approches sont privilégiées certaines
compagnies utilisent leur vieil outillage pour remettre en production d'anciens
modèles (comme la Yamaha SR5OO); d'autres habillent des modèles existants pour
leur donner un look antique (comme les Kawasaki Drifter); et d'autres encore
développent une toute nouvelle machine au goût d'autrefois (comme la Kawasaki
W650 ci-haut). Le marché japonais est particulièrement dynamique à ce niveau,
un nombre considérable de nouvelles motos célébrant la gloire du passé étant
disponible.