-Pneus trial de marque IRC, 3.50x19 à l'avant, 5.10X18 à l'arrière, non cramponné -Muffler scrambler d'origine du côté gauche -Système d'allumage "point breaker" d'origine -Système d'éclairage incandescent faiblard d'origine -Alternateur monophasé 120 watts d'origine -Batterie acide de base Yuasa 12N9 Pour faire court, la moto en 1980 comportait que des pièces de Triumph. En majorité des pièces d'origine du Bonneville T120 ainsi que quelques pièces off-road du Trophy Trail TR6C -Huile à moteur Kendall 20W50 minérale -Essence super avec plomb RON 98 Grève de la CTCUQ du 29 Janvier 1979 à Octobre 1979 http://scc-csc.lexum.com/scc-csc/scc-csc/fr/item/2506/index.do?r=AAAAAQAKUGVyc29ubmUgYgAAAAAB
http://www.subvercite.org/transport-public-a-quebec-100-ans-de-solidarite/
Température durant l'hiver 1979 A cette époque, le mois de Février était toujours le mois le plus froid de l'hiver, avec des températures descendant à -30°C sans facteur vent Cliquez "Téléchargez des données" et vous verrez des températures se promener entre -4°C à -30°C du 1 Février au 20 Février pour se réchauffer à partir du 21 Février http://climate.weather.gc.ca/historical_data/search_historic_data_f.html Rapport de données quotidiennes pour février 1979 à Québec
Détails de l'aventure Habituellement j'utilisais les autobus de la CTCUQ pour me rendre au CEGEP durant l'hiver. Moins de stress et moins de vêtements à gérer. Mais cet hiver là fut différent Mon traditionnel manteau carroté rouge acheté en 1973 avec un jeans jacket et chemise flanalette en dessous Jeans avec combinaison longue en dessous. Bottes de travail à cap et semelle d'acier Casque Open Face qui était bleu metal flake autrefois au lieu du blanc actuel Avec quelques ajouts pour me protéger de la froide température et du calcium - Imperméable deux pièces de marin en caoutchouc. - Bottes de caoutchouc que j'enfilais par dessus mes autres bottes - J'avais fixé avec Duct-Tape un morceau de carton en dessous de la visière du casque pour simuler un casque fermé et ainsi mieux me protéger du vent glacial Du au froid un peu excessif de Février 1979 deux batteries ont fendu La première au début de Février devant le CEGEP et la deuxième au milieu de Février dans le cabanon. Pour celle au CEGEP, au milieu d'une tempête de neige dans l'entrée et la moto était refroidit depuis 6 heures. Pas de batterie pour démarrer au kick la moto, par chance les vieux Triumph pouvaient démarrer sans batterie vu que j'avais un système à pointe. Je peu vous dire que je me rappellerai longtemps de la batterie fendue du CEGEP, j'avais peine à faire bouger les pistons avec le kickstarter vu la viscosité augmentée de l'huile à cause de la température. J'utilisais la moto pour me rendre au CEGEP 3 jours sur 5 en semaine Dans toutes les conditions hivernales que vous pouvez imaginer. Sloche, calcium, glace, neige, tempête, vents étaient mon lot quotidien J'avais la distance Beauport-Limoilou à franchir. La première semaine de Février j'étais un peu stressé, mais j'ai pris de l'assurance par la suite. Me permettant à l'occasion, la danse du derrière de la moto sur la glace et neige pour m'amuser. Lors des fins de semaine, je courrais presque les tempêtes de neige pour couper les lames de neige en moto et prendre encore plus d'expérience de pilotage. Je sentais la moto toujours stable et rassurante. Parfois quelques plaques de glace noire qui faisait glisser la moto des deux roues. Mais la force centrifuge des roues en acier empêchait la moto de changer d'axe et de tomber sur les côtés Pour vous donner une idée de ce genre de force voici un video sur la force gyroscopique https://www.youtube.com/watch?v=bnvbnUrv5pU Mon terrain de jeu et de pratique était en me rendant au rang St-Achillée en haut de Château-Richer qui à l'époque était une route de gravier sur toute sa longueur. C'est sur cette route dans des zones absentes de circulation automobile que je testais les limites de traction de la moto. J'ai tombé quelques fois sans mal sur le bord de la route tapissé de neige comme coussin pour amortir mes chutes. Jamais de réel dommage sur la moto, tout au plus le handlebar à redresser sur place avec les mains Et je me rappelle que des grandes lignes de l'hiver 1979 C'était fret, enneigé, fallait que je parte le Triumph avec une chaufferette 1000 watts en dessous du moteur un bon 30 minutes dans le cabanon le matin avant de démarrer la moto au kickstarter. Habituellement je restais au CEGEP le temps d'un cours, 3 heures maximum et le moteur restait relativement tiède, à part la fois du 6 heures qui a fendu ma batterie Après la 2e batterie neuve, j'ai pris l'habitude de la rentrer au chaud entre les sorties. Le côté positif, le moteur ne surchauffait pas J'ai tenté le mieux que je pouvais à nettoyer la moto du calcium en la lavant jusqu'à l'été 1980 et jouer dans le sable d'une sablière en haut de Beauport. Ce ne fut pas suffisant, car par temps humide je voyais de la mousse blanche pétiller des coins du moteur et du frame. Je l'ai totalement démonté et repeinturé l'automne 1980 pour arrêter les dégats du calcium J'ai roulé l'hiver par la suite avec des pneus non cramponné jusqu'en 2008, mais jamais aussi intensément que l'hiver 1979 |